Oser se lancer dans une activité secondaire !

Comme je vous le disais dans mon précédent article, ce mois de mars sera ponctué d’articles sur l’entrepreneuriat! Aujourd’hui j’évoque avec vous mon choix de cumuler mon emploi principal de professeure documentaliste avec une activité secondaire, les formations qui me semblent indispensables et qui m’ont beaucoup aidée et tout le reste qu’on ne soupçonne peut-être pas!

Apporter un nouveau souffle à ma vie professionnelle

Je fais clairement partie de ces personnes qui ont besoin de donner du sens à leur métier mais aussi qui peuvent vite se lasser d’une routine professionnelle. En tant que professeur-documentaliste, j’ai déjà testé deux fois le détachement pour me reconvertir sur d’autres fonctions, j’ai changé de collège… Mais cela ne m’a pas suffi. Plutôt que de me lancer dans une nouvelle reconversion professionnelle il y a trois ans, j’ai réfléchi à une activité secondaire avec le souhait que cela me rééquilibre professionnellement.

J’ai découvert dans le livre Vivre autrement que les Japonais appellent cette réflexion sur ses souhaits et ambitions de vie la recherche de l’ikigaï. Si vous pensez vous aussi qu’il vous manque quelque chose, que vous avez envie de vous donner du temps pour y réfléchir vraiment, voici un lien vers un article vous expliquant ce concept et un exercice pour poser les choses.

Alors que je n’aurais pas forcément choisi la couture comme premier métier, la découverte de ce domaine créatif a été une révélation et ça m’a beaucoup apporté depuis douze ans. Dans un cadre personnel (avec les copines) puis dans un cadre associatif (le Café couture niortais), j’ai eu diverses occasions de transmettre, d’accompagner des personnes dans leurs projets et à chaque fois, je me rendais compte du plaisir que cela me procurait.

Alors que mon métier principal de professeur-documentaliste en collège ne me satisfaisait plus complètement, la transmission de ma passion m’a semblé être une piste intéressante pour envisager une activité secondaire.

S’informer pour créer une entreprise

Bien que souhaitant me lancer dans l’animation d’ateliers créatifs (activité libérale de prestation de services qui dépend de l’URSSAF et non de la Chambre de Commerce et d’Industrie ou de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat), j’ai pu bénéficier d’une réunion d’information sur la création d’entreprise dans la CCI de ma ville et j’ai trouvé cela très intéressant. Chaque participant avait des projets très différents, plus ou moins avancés mais à l’issue de la 1/2 journée nous en savions beaucoup plus sur le type d’entreprise possible et nous avions été aidés dans notre questionnement pour savoir si l’on se sentait prêt à entreprendre. Je ne suis pas sûre que cette réunion soit proposée dans toutes les CCI mais il y a une page dédiée à la création d’entreprise sur leur site pour aider à ce questionnement.

Lorsque j’ai commencé à réfléchir à l’activité secondaire, j’ai pu échanger avec différentes personnes, notamment sur Instagram qui avait lancé des activités créatives principales ou secondaires. Beaucoup avait choisi le régime d’auto-entrepreneur qui semblait « facile » pour un premier pas dans l’entreprenariat. Désormais ce régime s’appelle désormais micro-entrepreneur. J’ai pu suivre une formation d’1/2 à la CCI en présentiel qui a été très éclairante sur le sujet car si les démarches administratives pour créer une micro-entreprise sont simples, il y a un certain nombre d’éléments à connaître avant de se lancer que vous retrouvez sur cette page (mais si votre CCI ou CMA organise une formation, je vous la conseille ! )

Il existe également une formation plus complète, payante « 5 jours pour entreprendre » mais je n’en ai pas ressenti le besoin car mon projet d’une activité secondaire était mine de rien assez « petit ». Si vous avez un projet plus important cela me semble indispensable de suivre cette formation et de vous faire accompagner pour mettre en place une étude de de marchés, un business plan etc.

Eh oui, ces derniers mots peuvent sembler incongrus sur un blog créatif mais avoir une entreprise, même créative, c’est aussi peut-être souhaiter se dégager un salaire de son activité et cela ne peut pas fonctionner sans un minimum d’anticipation et de réflexion. Une activité secondaire permet de rentrer en douceur dans l’univers entrepreneurial…

A l’issue de la formation sur la micro-entreprise, je savais désormais quelles démarches effectuer pour enregistrer mon entreprise mais il me manquait une impulsion…

Se former pour faire taire les complexes !

En 2019, je m’étais inscrite sur un coup de tête au CAP Métiers de la Mode et Vêtement Flou en candidate libre pour gagner en technicité sur la couture de vêtements et cette expérience a été très enrichissante.

Malgré un examen perturbé par la COVID, j’ai beaucoup appris en couture mais aussi sur moi-même !

Bien qu’ayant obtenu un diplôme de couture, je ressentais très fort le syndrome de l’imposteur. Eh oui, décider de se lancer n’est pas toujours aussi facile que cela y parait ! Si j’ai pu compter sur de nombreux échanges avec des créatives sur Instagram pour me rassurer, me conforter dans mon envie de lancer mes ateliers, il me manquait une impulsion!

En faisant des recherches, j’ai découvert les Entrepreneuses créatives , leur fil Instagram et leurs livres très inspirants puis leur formation en ligne « animer des ateliers créatifs ». Liée au livre du même titre, cette formation se déroule sur plusieurs soirées avec des exercices entre chaque session pour prendre le temps de réfléchir à quatre thèmes liés aux ateliers : l’organisation du contenu de ses ateliers, leur commercialisation, la communication et leur déroulé pédagogique.

Je ne peux partager qu’un ressenti mais il a été très positif !

Les contenus étaient très adaptés, les exercices très enrichissants, Sandrine et Sophie-Charlotte très professionnelles dans leur accompagnement et très pertinentes dans leurs conseils, le groupe de participantes et les échanges via un groupe Facebook vraiment chouettes.

Ça a été pour moi la dernière impulsion dont j’avais besoin!

Je terminais la formation début février et j’inscrivais mon activité en tant que micro-entreprise la semaine suivante !

Continuer de se former pour analyser, s’adapter, communiquer…

Si j’ai lancé dès avril 2021 mes premiers ateliers collectifs thématiques pour les enfants à l’Espace culturel, d’autres ateliers ont été modifiés, arrêtés. L’aventure entrepreunariale est loin d’être une aventure tranquille et si on veut garder le plaisir et la motivation dans une activité secondaire, il est important de prendre le temps d’analyser les réussites mais aussi les échecs ou du moins ce qui fonctionne moins bien.

Je suis avec beaucoup de plaisir certaines personnes qui accompagnent les entrepreneuses. J’ai écouté différents podcasts sur l’organisation, sur l’entreprenariat, sur la créativité mais le contenu que je préfère et qui m’a le plus apporté est celui de Sandrine Franchet, l’une des entrepreneuses créatives, qui prône l’écriture au service de son entreprise.

Depuis cet été, j’ai suivi plusieurs formations à distance sur la communication et ça a été très inspirant. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à écrire des articles beaucoup plus longs sur le blog, à lancer une lettre d’informations. L’écriture c’est un domaine qui me parle, j’ai bien sûr un bullet journal dédié à Pique et Pique and co et les exercices d’écriture et formations que propose Sandrine Franchet me correspondent beaucoup! C’est là encore un avis très personnel et je n’ai pas fait de recherches très poussées dans ce domaine, ayant trouvé de suite ce qui m’aidait, dans ma micro-entreprise d’ateliers créatifs.

Et vous, vous vous lancez?

Les entrepreneuses créatives ont récemment écrit un livre sur le sujet S’investir dans un projet créatif sans lâcher son job.

Comme tous les livres de leur collection, il est basé sur de nombreux témoignages et exemples.

Sur le blog de Sandrine Franchet, vous pourrez y lire une description détaillée .

Vous retrouverez d’ailleurs le mien 😉

J’y reviens sur mes motivations évoquées plus haut.

Mais je donne aussi des précisions sur le cumul d’activités qu’il est nécessaire de demander lorsqu’on est professeur à l’éducation nationale.


Je ne sais pas si lire mon expérience vous aura fait envie…

Si vous aviez déjà le projet de vous lancer dans une activité secondaire (side project), vous avez peut-être encore des questions.

N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, à commenter cet article et à le partager ! Je répondrai avec plaisir à vos questions et remarques!

A bientôt !

Publié par Mathilde

Passionnée de couture, utilisatrice du bullet journal, je propose à Niort et aux alentours des ateliers couture et bullet journal. Retrouvez sur mon blog tutoriels, revues de patrons et articles pour se lancer et se perfectionner en couture mais aussi pour découvrir d'autres espaces où laisser sa créativité s'amuser!

3 commentaires sur « Oser se lancer dans une activité secondaire ! »

  1. Chère Mathilde,
    TU es passionnante à lire, d’une clarté exceptionnelle,. Félicitations pour la façon dont tu as enrichi ta vie. J’aimerais avoir 30 ans de moins et être ta copine!
    A bientôt et surtout bon vent dans toutes tes entreprises.
    OLga

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  2. Bonjour et merci pour toutes ces informations très intéressantes ! Beaucoup de personnes m’inspirent mais c’est delphine andré qui m’inspire le plus ! Cela donne envie de se lancer dans l’entrepreneuriat et de travailler dans ce domaine !

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